Ainsi, toute la réalité du régime de Vichy est expliquée, racontée à travers des films et des ouvrages. L’opinion publique apprend alors la complicité de « l’État français » dans le génocide des juifs d’Europe. Cette prise de conscience est douloureuse.
Quelques années plus tard, c’est Jacques Chirac, alors président de la République qui reconnait solennellement la responsabilité de l’administration vichyste dans le génocide et les exactions perpétrées contre les juifs. Il fait cette déclaration historique le 16 juillet 1995, lors de la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv (où l’administration française arrêta 10 000 hommes femmes et enfants juifs).
Comme le précise Léa, ce discours fait tout basculer.
