
Cette organisation, dirigée par Alfred Rosenberg (qui lui donne son nom) est largement influencée par Goering en ce qui concerne le pillage. Hitler et lui l’utilisent pour enrichir leurs collections privées.
À des fins d’organisation et pour justifier de leur travail, l’ERR tenait des registres des œuvres pillées. Sous la forme de fiches d’identité et de photographies, ces archives ont été une source importante après-guerre pour restituer les objets volés.
L’ERR envoie les collections pillées pour tri au musée du Jeu de Paume à Paris, comme le portrait d’Esther. Leur destination après varie, et c’est là qu’on perd la trace de certaines d’entre-elles.
